Les petites désillusions

Du 15 Février au 2 Mars 2013

Maxyme Gagné & Alexandra Quinn

Alexandra Quinn n’a pas de formation en photo. L’amour de la photographie a commencé à fleurir en même temps qu’elle, puis son esprit s’est ouvert au même rythme que sa lentille. Déjà toute jeune elle savait qu’elle serait photographe. Photographe de quoi? «Je sais pas, mais photographe.» Armée de son petit appareil photo rose elle capte des moments, des objets touchants, ses amies souriantes ou déguisées, puis la passion s’est précisée et s’est fixée sur le portrait. Alexandra est photographe autonome à Québec depuis 2010. Grâce à cet emploi elle rencontre bon nombre de familles, nouveau-nés, femmes enceintes, couples et personnes fort sympathiques. C’est aussi lors de ses voyages qu’elle s’adonne à la photographie en captant les moments de la vie de gens d’horizons différents des siens. Son style photographique est plutôt documentaire, réaliste.   Maxyme a toujours eu un intérêt marqué pour les arts visuels. C’est lors de son parcours collégial en cinéma et en communications qu’elle découvre, un peu par hasard, sa passion pour la photographie. Elle décide donc de suivre une formation de deux ans au CFP Maurice-Barbeau, où elle y développe sa technique et son style. Depuis, son travail gravite majoritairement autour de la mode, domaine dans lequel elle est déterminée à faire sa place, petit à petit.  
 

Revue de presse

     

Démarche

Comme chacune de nos images est faite en totale collaboration, nous avons dû mélanger nos styles photographiques et nos visions. L’important pour nous était de conserver l’essence propre au travail de chacune. Maxyme priorise une approche conceptuelle plutôt basée sur l’esthétique, tandis qu’Alexandra penche vers la photographie documentaire, réaliste. Une symbiose de nos styles a contribué à donner des images esthétiques tout en captant une émotion figée dans le temps.


Nos images étant de la fiction documentée, il va de soi qu’elles s’inspirent de l’art cinématographique. Pour pouvoir véhiculer des émotions authentiques, nous avons principalement travaillé avec des comédiens. Ces images sont une combinaison de notre vision de l’histoire et de la leur. Il est intéressant de constater comment une situation peut être interprétée différemment d’une personne à l’autre. Les photographes ont créé la situation, le comédien l’interprète et le spectateur se l’approprie. Notre rôle dans ce projet a été comparable à celui du réalisateur et du directeur photo au cinéma.


Représenter des scènes du quotidien nous a semblé un bon moyen d’éveiller une réaction chez les spectateurs. «Les petites désillusions » regroupe treize mises en scène dans lesquelles les protagonistes vivent des moments de désenchantement. Il était important pour nous de ne pas tomber dans le mélodramatique, c’est pourquoi certaines images sont teintées d’une note humoristique. L’image est montée comme une scène théâtrale afin de donner une impression de réalisme. Les photographies grand format permet de se projeter dans l’image et son histoire à l’instar des écrans de cinéma.


La dimension théâtrale de ces images vise à amener l’expérience photographique au-delà de la simple appréciation d’image. Notre mission est donc accomplie si le spectateur a ressenti de l’empathie ou s’est identifié à un de nos personnages.

Oeuvres

Événement